Zoom sur la Somatisation

La somatisation est un trouble psychologique qui se caractérise par des symptômes physiques. On parle d’ailleurs de troubles psychosomatiques… La somatisation se produit lorsque des préoccupations psychologiques sont converties en symptômes physiques. Etymologiquement, le terme « psychosomatique » réunit les concepts de psyché (l’esprit) et de soma (le corps). Bien qu'ils n'aient pas de cause physique sous-jacente, les symptômes somatiques sont bien réels. 

La plupart des gens font l'expérience de la somatisation à un moment ou à un autre de leur vie. Le fait de vomir à cause de l'anxiété, d'avoir mal à la tête à cause du stress ou de se sentir physiquement faible après un traumatisme sont tous des exemples de somatisation. Mais ces cas sont généralement situationnels et temporaires. La somatisation devient un problème clinique lorsqu'elle provoque une détresse prolongée chronique. Le médecin trouvera rarement une explication physique aux symptômes de la personne. Les examens médicaux diront “tout est normal” alors que le mal est bien présent. Les symptômes somatiques ne sont pas faux ou imaginaires. Les personnes qui souffrent de somatisation ne font pas semblant d'être malades et se sentent très souvent non comprise, les proches reprochent souvent d’exagérer ce qui amplifie le mal être psychologique et la culpabilisation , nourrissant ainsi le symptôme somatique en une boucle sans fin.

QUELLES SONT LES CAUSES DE LA SOMATISATION ?

Il existe de nombreuses théories sur les causes de la somatisation. Ces théories impliquent :

  • Sensibilité biologique : Une personne peut avoir une sensibilité accrue à certaines sensations, comme la douleur ou la nausée. 

  • Traumatisme/stress : Les recherches montrent que les chocs traumatiques peuvent entraîner des niveaux élevés de cortisol et d'autres hormones. Ces substances chimiques peuvent affaiblir le système immunitaire d'une personne et provoquer des symptômes physiques.

  • L'inconscient : La somatisation pourrait être un mécanisme de défense, protégeant la personne d'une surcharge émotionnelle. Certains symptômes psychologiques peuvent être si accablants qu'une personne ne peut les affronter consciemment. La détresse d'une personne peut alors trouver un exutoire dans son corps, se transformant en un symptôme physique puis en maladie.

  • Attitudes culturelles : Certaines personnes peuvent vivre dans une culture ou entourage familial qui stigmatise la détresse émotionnelle. Une personne peut recevoir plus d'attention et de sympathie lorsqu'elle présente des symptômes physiques que lorsqu'elle fait état de problèmes psychologiques. L'esprit et le corps d'une personne peuvent "apprendre" à somatiser la détresse afin d'obtenir de l'aide ou de l’attention.

LES SOLUTIONS

En médecine holistique, corps et esprit entretiennent des relations étroites.  Certains ouvrages comme « dis moi ou tu as mal je te dirais pourquoi » de Michel Odoul ou encore « Le grand dictionnaire des malaises et des maladies » de Jaques Martel, présentent une vision symbolique des troubles psychosomatiques dans leurs ouvrages et une lecture passionnante des maux fréquents du corps permettant ainsi de mettre en lumière l’expression du subconscient. Cela permet de mettre la personne souffrante sur le chemin de la prise de conscience permettant ainsi de mettre en place des solutions: modification comportementale, vision plus claire d’une situation, se rendre compte qu’une situation a été plus impactante que ce qu’on pensait ou que l’on croyait “réglée” ect…

Ainsi un thérapeute holistique pourra mettre en évidence les blessures et faire des liens, et avoir une lecture permettant de décoder le langage du corps: cela s’appelle le décodage biologique. Ainsi, en faisant des liens entre les symptômes et le parcours de vie, on peut arriver a une compréhension permettant au « mal » psychique d’être entendu, et au mal physique d’être soulagé.  De ce fait, la somatisation étant entendue elle peut naturellement cesser de se faire entendre et peut-être même comprendre la probable cause de la “mal a die”…

 
 
 

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